mercoledì 17 maggio 2017

À toutes les roses, à toutes les mères de la Terre - Comité Pare-Chocs - A tutte le rose, a tutte le madri della terra

À toutes les roses, à toutes les mères de la Terre

Traduco: Bella rosa, già lasci questa terra, soccombi alla violenza di chi pensa di guarirti, mentre non fanno altro che finirti. Il tuo cuore sta già rallentando, ma nemmeno questo li impressiona. Ma anche questi psichiatri, questi uomini cerebrali, sono stati bambini. Hanno promesso alla loro madre di amarla, su questa terra? Non lo credo, quando ti vedo fare il tuo ultimo respiro. I tuoi ultimi petali emaciati accarezzano il suolo ghiacciato di questa sala ben nascosta, nel seminterrato della loro prigione dorata. Non avrai mai la possibilità, come me, in questo giorno di festa della mamma, di stringere tra le tue braccia i tuoi piccoli angeli. Ma sappi che continueremo a informare tutte le rose, tutte le donne sottoposte a elettroshock, affinché diffidino di coloro che pretendono di guarire e che ti strappano il bene più prezioso, questo dono del cielo che è la vita, che un giorno un’altra rosa ti ha trasmesso. Soffrire è umano ma gli elettroshock non servono a niente! Tu, il cui corpo emaciato portava il peso del passato, invece di accogliere il tuo dolore, di ascoltarti senza giudicarti, ti uccidono freddamente con le loro mani da studiosi. Anche a me hanno rubato mio padre, allora ascolta ancora una volta la mia preghiera. Un paziente non si obbliga, ma si rispetta. Un paziente non si sottopone a shock, ma si cura. Un paziente non si terrorizza, ma si rassicura. Un paziente non si uccide, ma si guarisce. Perché un giorno ogni rosa pronto ad andare, possa restringere i suoi figli, sia grandi che piccoli. Giovane rosa, adesso sei già lontana, ma sappi che non ti dimenticheremo e quando stringerò i miei angeli tra le mie braccia, penserò con forza a te.
*
 Belle rose à terre, tu quittes déjà cette terre, Tu succombes à la violence de ceux qui pensent te soigner Alors qu’ils ne font que t’achever Ton coeur ralentit déjà mais cela ne leschoque même pas. Pourtant eux aussi, ces psychiatres, ceshommes cérébraux ont été des enfants Ont-ils promis à leur mère de les aimer sur cette terre ?
Je n’y crois pas quand je te vois rendre ton dernier souffle. Tes derniers pétales décharnés viennent caresser le sol glacial De cette salle bien cachée dans les sous-sols de leurs prisons dorées. Jamais tu n’auras la chance comme moi, en ce jour de la fête des mères, De serrer dans tes bras, tes petits anges à toi. Mais sache que nous continuerons d’informer toutes les roses, Toutes les femmes électrocutées, de se méfier de ceux qui prétendent soigner Et qui t’arrachent le bien le plus précieux, ce cadeau du cielqu’est la vie, Qu’un jour une autre rose t’a transmis. Oui souffrir est humain et les électrochocs ne servent à rien ! Toi dont le corps décharné portait le poids du passé, Au lieu d’accueillir ta peine, de t’écouter sans te juger, Ils t’assassinent froidement de leurs mains de savants Moi aussi ils m’ont volé mon père alors écoute encore une fois ma prière Un patient, on ne le force pas, mais on le respecte Un patient, on ne le choque pas, mais on le soigne Un patient, on ne le terrorise pas, mais on le rassure Sa mémoire, on ne l’efface pas, mais on l’écoute Un patient, on ne le tue pas, mais on le guérit. Pour qu’un jour chaque rose en devenir ou prête à partir, Puisse serrer ses enfants, qu’ils soient petits ou déjà grands. Jeune rose tu es déjà loin à présent, Mais sache que nous ne t’oublierons pas Et quand je serrerai mes anges dans mes bras, Je penserai bien fort à toi.
Texe de Lorraine Dey Domin
Lecture faite par Hélène Grandbois

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